Le fartlek

Le fartlek est une méthode d’entrainement consistant à varier les allures durant une séance. Cela permet non seulement de casser la routine mais surtout de progresser.
Il a été inventé par un Suédois (Fartlek signifie « jeu d’allure » en Suédois) pour ne pas avoir besoin de courir à partir de distances sur piste ni se préoccuper du chrono.

Cette méthode est très similaire à une séance de fractionné. La différence entre ces 2 méthodes réside dans la structure:

  • Le fractionné est plus structuré. Il consiste à courir à différentes allures sur des distances ou des temps définis
  • Le fartlek se fait aux sensations. Il consiste à changer d’allure en fonction des envies et du terrain (augmenter la vitesse jusqu’au prochain carrefour, faire la descente à allure rapide…). Attention néanmoins à ne pas rester dans sa zone de confort pour que ces séances soient efficaces.

Le fartlek est une très bonne façon de débuter ou reprendre (après blessure par exemple) car il permet de faire des exercices en changeant de type de terrain et donc de moins traumatiser son corps que sur un sol dur.

C’est également un excellent moyen d’oublier sa montre et les zones pour profiter du paysage, sur les chemins en montagne par exemple où il peut être compliqué de faire des séances de fractionné. Bref un moment où on revient à l’essentiel pour prendre du pur plaisir.

Ceci dit, on peut aussi « structurer » sa séance de fartlek pour se rapprocher d’une séance de fractionné en planifiant les durées et allures (vite / lent) et en essayant de les appliquer. On parlera alors de fartlek codifié (on respecte les temps) ou semi-codifié (on fait plus en fonction des sensations).

Le fartlek est aussi très sympa en groupe. J’aime bien l’exemple fourni par Décathlon mais il n’y a pas de limite à votre créativité : « Nous prendrons un groupe de 5 coureurs d’un niveau assez proche. Chaque coureur va mener le groupe à une allure sans que les autres ne connaissent la durée qu’il aura choisie. Les autres participants ne devront pas le dépasser mais essayer de le suivre. La difficulté réside dans le fait que l’on ne sait pas quand le leader va s’arrêter pour récupérer. Ensuite, celui qui était le second va prendre la tête du groupe. Il accélérera lorsqu’il l’aura décidé pour une période dont lui seul connait la durée et ainsi de suite. Chaque participant effectue 2 ou 3 passages en tête de groupe. »

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